Quelle héroïne de Riad Sattouf a fait la couverture du magazine L'Obs en novembre 2017 ?
Réponse
À l'occasion d'un dossier intitulé « À quoi rêvent les petites filles ? », L'Obs dédie sa couverture à Esther, l’héroïne de Riad Sattouf. Le magazine la connaît bien puisqu'il publie tous les jeudis depuis 2014 une planche de ses histoires. Riad Sattouf réalise cette bande dessinée à partir des récits qu'une vraie fillette lui fait de son quotidien depuis ses 9 ans. Il espère la suivre et dessiner ses aventures jusqu'à ses 18 ans.
Dans son film Jacky au royaume des filles, Riad Sattouf imagine la version inversée d'un célèbre conte classique. Lequel ?
Réponse
En 2014, Riad Sattouf réalise sa propre version de Cendrillon. Il y inverse les rapports de domination, en transférant le pouvoir des hommes aux femmes. Le film interroge, sur un ton humoristique et décalé, les effets du patriarcat et du conditionnement culturel des sexes sur une société.
Dans l'exposition, Riad Sattouf rend hommage aux maîtres qui ont contribué à son éveil artistique. Quel grand dessinateur figure parmi les originaux qu'il a choisi de présenter ?
Réponse
Depuis le lycée, Riad Sattouf est fasciné par le travail de Mœbius, également connu sous son vrai nom, Jean Giraud. Riad Sattouf passe de nombreuses soirées à dessiner à la manière de Mœbius.
Collectionneur, Riad Sattouf possède des planches originales d'autres auteurs qu'il admire comme Richard Corben ou Robert Crumb.
Inspiré par les figures d'Arnold Schwarzenegger ou de Sylvester Stallone, quel personnage de Riad Sattouf se joue des codes de l'hypervirilité ?
Réponse
Pascal Brutal paraît d'abord dans la revue Fluide Glacial, à partir de 2006, avant d'être publié en album.
Pascal vit dans une société absurde, régie par les lois d’un libéralisme immodéré, où les rapports de pouvoir entre les forts et les faibles sont poussés à l’extrême. À la fois gros bras et hyper sensible, Pascal cultive l’ambivalence et incarne probablement l’un des personnages les plus parodiques de l’œuvre de Riad Sattouf.
Quel animal, cher au père de Riad Sattouf, jaillit au bout du couloir dans la dernière partie de l'exposition ?
Réponse
La figurine de ce taureau « en plastique noir porte-bonheur » apparaît en pointillé dans toute l’œuvre de Riad Sattouf. Le poser sur le poste de télévision est la première chose que fait le père de Riad lorsque la famille emménage en Libye : « cela signifiait, pour mon père, qu’il était chez lui ».
Une nuit, le petit Riad fait un rêve étrange : il se perd dans un labyrinthe à la sortie duquel l'attend un énorme taureau menaçant.